L’âme d’un peuple réside dans sa richesse culturelle. S’aventurer dans les méandres de la culture d’une nation, c’est entreprendre une exploration gratifiante dont l’issue n’est rien d’autre que l’enrichissement de son propre esprit.
De la gastronomie, aux célébrations traditionnelles, la culture martiniquaise se démarque par sa diversité, ses couleurs et ses origines. Les générations qui se sont succédées n’ont pas manqué d’y laisser leur empreinte.
Dans cet article, nous vous amenons à la découverte d’un pan entier de l’histoire d’un peuple à travers sa culture atypique.
Sommaire
Le carnaval est un événement très populaire né d’une fusion des cultures européennes et africaines. En effet, au XVIIème siècle, lorsqu’ils débarquèrent sur le Nouveau Monde, les colons apportèrent leurs coutumes. Ils célèbrent le carnaval en s’accueillant chez eux. En plus des danses qui s’exécutent avec exultation, ces moments festifs étaient l’occasion d’arborer divers déguisements.
À l’origine, les esclaves ne pouvaient pas participer à ces carnavals. Ils célébrèrent plus tard leur propre carnaval en s’inspirant de leurs croyances et de leurs instruments de percussion.
Ce carnaval riche en couleurs ne manque pas de séduire les contrées voisines. Ainsi de nombreux Vénézuéliens n’hésitent pas à effectuer un voyage à la Guadeloupe afin de se retrouver ensuite en Martinique par voie maritime.
Les tenues et coiffes créoles
L’origine des vêtements traditionnels en Martinique remonte au XVIIème siècle. La loi antillaise interdisait aux esclaves d’imiter les vêtements de leurs maîtres. C’est en ce moment qu’émergent les prémices de la mode antillaise. Coloré et assorti de divers accessoires, chaque vêtement a sa propre signification. Parmi ces derniers, on distingue entre autres la Grand ‘Robe, la Douillette, la Titane, la cotonnade, etc.
En outre, il existe également des coiffes pour accompagner ces vêtements traditionnels. Les plus représentatives de ces coiffures sont :
- la tête-chaudière ;
- la coiffe du matador Calandée ;
- la tête du matador du Sud ;
- la tête du matador de Saint-Pierre.
Le « matoutou », un met emblématique de la fête pascale
Dans les Antilles françaises et précisément en Martinique, la pâque est célébrée de manière exceptionnelle. Et pour cause, plusieurs traditions se sont associées à cette fête confessionnelle.
Ainsi, les membres de la même fratrie campent sur la plage pendant quelques jours jusqu’au lundi de Pâques. Musique, natation, rires et dominos sont les principales activités qui meublent ce week-end populaire. Mais le moment tant attendu est surtout le goûter aux crabes.
Ce plat est composé de crabes. Ces crustacés sont cuisinés dans une sauce épicée à base de Colombo, un classique créole dont les martiniquais ont le secret.
De nombreux touristes, après s’être délectés des attractions touristiques de Cuba, se retrouvent souvent en Martinique pendant la période pascale. Cela leur permet de profiter des moments empreints de convivialité et de partage. C’est bien la raison pour laquelle, l’agence de voyage à Cuba enregistre un important chiffre d’affaire pendant cette période.